Sur la route des Turbulentes : tirons le portrait de Kalimba, photographe passionné du festival

27/04/2023

Les Turbulentes est un festival générateur de souvenirs. Alors que vous en repartez la tête pleine d'émotions et de sensations, le photographe officiel du Boulon est là pour immortaliser ces instants. C'est avec une véritable passion pour les arts de la rue que Kalimba Mendes parcourt Vieux-Condé à la recherche du cliché qui met en valeur artistes et spectateurs. C'est avec son œil mais également son cœur qu'il tend vers une recherche de l'image, et si vous trépignez d'être au festival ces 5, 6, et 7 mai, dites-vous que Kalimba partage cet engouement.  

Il n'est pas rare que sous certaines photos qui illustrent nos articles vous trouvez la mention « © Kalimba ». Des clichés de choix pour illustrer nos sujets, à la fois parlants et avec un esthétisme percutant. Derrière le pseudonyme, c'est Olivier qui est au travail, lui qui est photographe officiel du Boulon depuis 2017. 

Le centre des arts de la rue de Vieux-Condé a toujours souhaité immortaliser les instants forts de son année, le festival des Turbulentes évidemment, mais aussi les nombreuses représentations dans ses murs et les résidences de création qui s'y déroulent. C'est ainsi que Kalimba Mendes s'est retrouvé dans ce rôle en reprenant la fonction précédemment occupée par Vincent Vanhecke. « C'est lui qui m'a appelé pour que j'assure la relève, je dis souvent que lui et Delphine Duong qui était à l'époque à la communication sont mes grand frère et grande sœur de la rue ».



Avant d'arriver au Boulon, et de développer un sens aigu des arts de la rue, Kalimba a débuté en faisant des pochettes d'album. Lui qui est graphiste et maquettiste de formation, il nous parle d'une époque facile à situer en évoquant sa page MySpace qui regroupait ses travaux. C'est en voulant se professionnaliser qu'il acheta son premier appareil en 2008, et c'est suite à une convention de jonglerie à Carvin qu'il s'expérimenta à la prise de vue de spectacle. « Mais je n'y arrive pas, ça m'intrigue, en rentrant je cherche en ligne des exemples de photos pour comprendre comment m'y prendre ».

 C'est ainsi qu'il rentre en contact avec Scènes du Nord, collectif spécialisé dans la prise de vue d'événements culturels. « On m'appelle très vite et on me demande d'aller couvrir le Raismes Fest, j'y découvre le métal, les lumières, les costumes, je suis émerveillé par ce que je vois ». De là il enchaîne les concerts, « dans des caves, des bars, à l'Aéronef, jusque 400 en trois ans ».

Le monde de la musique le forme, mais Kalimba ressent une lassitude de par son côté répétitif. Une rencontre déterminante avec Vincent Vanhecke va l'amener là où il est aujourd'hui. « Il me prend sous son aile et m'invite sur ses dates ». Nous sommes en 2010, le festival des Rues Joyeuses se tient à Tourcoing, et c'est la révélation : « j'y vois tout ce que j'aime : les décors, le maquillage, les effets ». 

Les années passent, Kalimba garde tout de même une attache avec les concerts en étant bénévole au BetizFest de Cambrai, les affiches et leurs fameuses illustrations avec mobylettes ou voitures auto-tamponneuses c'est lui, en parallèle Vincent Vanhecke travaille au Boulon jusqu'en 2017 où il lui propose de le remplacer.  

« de l'émotion et du mouvement, c'est ça la photographie »

« Je ne remercierais jamais assez Virginie Foucault et son équipe de m'accorder leur confiance ». Kalimba dit être comme un « enfant gâté, j'y vais toujours avec un regard émerveillé », et cela se ressent dans ses clichés : des artistes au public, en passant par Calixte de Nigremont ou les « Petites Mains » qui s'occupent de l'habillage du site du festival, personne n'échappe à sa vigilance bienveillante. Il se dit être un privilégié de témoigner de ces ambiances : « de l'émotion et du mouvement, c'est ça la photographie ». 

A l'heure où nous publions cet article, Kalimba étudie les tableaux construits par Virginie Foucault et les employés du Boulon, « tout un timing à préparer dès le vendredi », trois jours intenses qui lui demanderont ensuite tout un tri et un travail de l'image afin de partager avec vous les souvenirs des 25ème Turbulentes. 

Vous le croiserez sans peut-être le remarquer, « être discret fait partie de mon travail », mais il y a de grandes chances que vos sourires et vos yeux émerveillés se retrouvent dans ses futurs clichés.  

X.V.



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