Comme précisé précédemment, le
terme festival ne doit pas être réduit à un assemblage de
créations, on invite le spectateur a se construire un parcours et
ainsi profiter de plusieurs représentations. C'est Nathalie Lecorre
de l'espace Pasolini qui trouve la métaphore qui exprime cette
volonté : « c'est comme une aventure, on part en bateau
et on fait des escales. On explore un territoire au fil des
propositions artistiques ».
Concrètement c'est 16 créations,
plus des expositions et restitutions, où vous retrouverez des
sociétaires comme Yuval Rozman qui reviendra avec son troisième
opus de la Quadrilogie de ma terre intitulé Ahouvi. Des talents
soutenus vers leur progression nationale comme la saint saulvienne
Marie Fortuit et son mythe réactualisé de Eudydice. De la musique
qui se mêle au théâtre, ou peut-être l'inverse, avec la compagnie
2L en quête d'identité pour l'Enterrement de David B. Sans oublier
de briser le quatrième mur en interrogeant le public sur le temps
accordé à un spectacle dans « A ne pas rater ». Des
sentiments forts et humains, la perte d'êtres aimés et
l'acceptation au centre de « Je crois que dehors c'est le
printemps », l'envie d'ailleurs pour continuer à s'exprimer de
Mina Kavani et son « I'm deranged », jusque de la danse
et la vibration des corps pour la première française de «This is
not « an act of love and resistance » ».