C'est en feuilletant un livre d'art à
7 ans qu'elle eu une révélation : « plus tard je veux
être Dali », a-t-elle dit à son père. Aujourd'hui encore, le
maître du surréalisme l'inspire et sous son pinceau St Antoine
devient Aphrodite dans une réinterprétation de La Tentation, « avec
une paire de fesses d'hommes pour que les dames apprécient ».
Natacha Kolacinski prêche une « culture pour tous »
selon ses termes. En pratique, elle veut rapprocher les gens à
travers les messages qu'elle veut passer dans ses toiles. Elle montre
l'exemple en nous montrant un portrait de la chanteuse québécoise
Linda Lemay, « que je n'aime pas particulièrement, mais j'ai
eu l'occasion de discuter avec elle, et on s'est rendu compte qu'on
avait le même anniversaire. Quand je l'ai revu je lui ai présenté
ce portrait qu'elle a dédicacé, il sert même d'illustration sur
le blog de son fan-club ». D'autres pièces sont plus intimes,
représentant sa petite-fille ou dédié à ses parents, joies et peines
familiales ici partagées avec tous.