Déroulons le fil de la grande guerre avec l'exposition Textiliennes et Liens
On savait qu'en assistant au vernissage de Textiliennes et Liens le 15 octobre dans le hall de la mairie de Valenciennes c'était le fil du réseau de Muriel Verstichel qu'on allait dérouler. L'exposition était accompagnée d'une performance de l'acteur Dominique Thomas, tout cela était prévu. Mais ce moment fédérateur autour du thème des âmes et corps blessés de la grande guerre s'est révélé avec d'autres surprises. Les visiteurs sont devenus de très bons spectateurs, et autour des thèmes de la guerre de 14-18 et du tissu, des annonces ont été faites de la part de Daniel Capelle, adjoint à la culture.

Avec la Conférence Saint Vincent de Paul et l'association Le cahier allant vers, Muriel Verstichel applique sa méthode : celle de la rencontre qui provoque la création. Ainsi lorsqu'elle a rencontré Dominique Thomas à l'occasion d'un salon littéraire, il n'y avait pas de doute : il sera de la biennale organisée à l'automne 2024 à Valenciennes.
L'acteur avait écrit et joué « Blessés de la face et du dedans », une œuvre qui parle des dégâts physiques et surtout psychologiques des poilus. Le thème de l'exposition serait donc en concordance avec les écrits, un livret sera même édité pour l'occasion, et « Muriel a activé son réseau » comme l'explique l'adjoint de Valenciennes Daniel Capelle.
De là une quinzaine de textiliennes et un graveur ont travaillé sur 14-18, et les conséquences physiques et mentales sur les rescapés du conflit. Dans ce panel de créatifs ont trouvait des représentants de toute la France jusque des locaux. Ainsi en associant textile et valenciennois il n'était pas étonnant de retrouver Émilie Picavet Vucina qui présentait des travaux où les fils et les objets tels un casque et une gourde s'assemblaient pour évoquer des thématiques fantomatiques ou explosives sous forme de rébus.
Dès les premières minutes du vernissage, le ton était donné : il sera vivant et collaboratif. En effet, nous y avons croisé Isabelle Pulby venue de Rouen qui demandait aux visiteurs un mot qui leur évoquait la guerre. Elle le notait soigneusement avant de le broder sur une bande, une œuvre qui se construisait au fil des minutes et des échanges.
« La guerre ne fait pas que tuer ou blesser des corps, elle atteint aussi les âmes, elle traumatise, elle rend fou ». Avec ses premières lignes, le texte récité par Dominique Thomas donne le ton et le thème, et l'audience fut emportée dans une prestation où faits historiques, sarcasmes, pathologies, et témoignages d'une époque se sont entrechoqués. « Pour citer Guitry la séance fut bonne car vous avez été un bon public », dit l'acteur en conclusion à sa prestation. Une performance qui a marqué et qui fut entendue, tout comme les messages qui se dégageaient des œuvres, à l'instar de cette phrase relevée sur une œuvre signée de la denaisienne Catherine Arre : « j'ai perdu la face. Il me reste désormais à ne pas perdre la tête » .

Guerre de 14, textiles, des thèmes qui ont été plus loin que le contexte de l'exposition. En effet, l'adjoint à la vie culturelle Daniel Capelle a profité de l'occasion pour faire deux annonces.
Tout d'abord, la ville célébrera le centenaire de son monument dédié aux disparus de la première guerre mondiale avec des expositions en extérieurs aux abord de son lieu. La deuxième information concerne le musée de la ville, dont la réouverture est prévue pour 2026, et qui sera équipé d'un nouvel espace dédié à l'histoire du textile sur Valenciennes.
L'exposition Textiliennes et Liens est visible jusqu'au 21 octobre dans le hall de l'hôtel de ville de Valenciennes.
X.V.
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