Véronique Salez dit ne pas avoir
d'intérêt personnel pour la religion catholique, sauf quelques
rudiments d'éducation, mais elle admet qu'être exposée ainsi dans
une église a quelque chose d'exceptionnel et de prestigieux. C'est
grâce à Michel Ployart, de la confrérie des Royés du Saint
Cordon, que l'artiste et son travail ont été identifiés. Ce fut à
l'occasion d'une exposition du collectif d'arts abstrait Bora-Bora,
« il voit une des œuvres, et pour lui c'était une
représentations de la résurrection ».
De fil en aiguille,
c'est plusieurs scénettes qu'on lui commande, avant qu'elle se
retrouve à créer les quatorze. « J'ai pris les titres et ils
m'ont guidé », une suscription pour financer le projet a été
lancé, et par la suite ces travaux ont même inspiré une thèse.
Touchée par la grâce ? En tout cas, cette commande restera
comme un des temps forts de sa vie d'artiste.