A ce jour, sur la centaine de bénévoles
inscrits, un noyau dur d'une cinquantaine participent à la vie du
lieu. Grâce à eux et aux visiteurs, la maison du parc Oscar
Carpentier est devenu un véritable lieu de vie culturel,
« d'ailleurs maintenant on préfère cette appellation à
Tiers-Lieu qui parlait moins. On y vient pour se poser, pour manger,
ou bouquiner », Cécile égraine les exemples en regardant
l'activité qui existe autour d'elle. Que de travail pour arriver à
ce résultat en seulement un an, « à la base c'était un
véritable pari, on ne savait pas du tout comment ça allait se
passer ». Cécile évoque un départ en fanfare avec la fête
de la musique qui a rassemblé 400 personnes, « c'était fou »,
mais aussi de l'incertitude, « avec quasiment pas de trésorerie
pour se lancer, tout en acceptant les contrats des artistes ».
Désormais la mécanique a pris, et les événements à venir
témoignent d'une certaine forme de stabilité. Surtout que chez
OSCAAR on sait faire des contraintes certaines forces, quand Cécile
évoque la promiscuité de la surface allouée pour les événements,
c'est pour mettre en avant la convivialité qui se crée
naturellement. « Et c'est pas la taille qui compte »,
ajoute Riyadh, en charge de la cuisine et des bons petits mots.