A qui s'adresse Gabor et les Chapeaux
Rouillés ? Une question que Thierry Hanna et ses amis se sont
posés et qui a trouvé de multiples réponses : « il n'y
a aucun public en particulier, on y voit de tous ages et des
personnes venant de différents horizons, on a vraiment été touché
par cette variété ». De cette audience qui grandit à chaque
représentation, certains font désormais partie d'un noyau de
fidèles, une cinquantaine en tout qui suivent les artistes lors de
leurs représentations.
Mais qu'est-ce qui rend Gabor si addictif et
qui mériterait d'être revu? Thierry aurait un début de piste :
« depuis les débuts, il y a eu une grosse évolution, de
nouvelles chansons mais aussi on a repensé les costumes, la lumière,
la scénographie ». Pour reprendre la référence au Steampunk,
genre littéraire et cinématographique d'un monde où la mécanique
pallie à l'électrique : « on a remis du charbon dans la
machine ». Des changements mais surtout une base solide, avec
un sujet universel : « des chansons comme élément
principal, où Gabor raconte sa vie, mais aussi celle des autres. Où
le « On » est important ».