Le dernier vernissage du 6 janvier
était consacré à l'artiste Sud-Coréen Gye Hoon Park. Depuis
septembre, il a pensé et réalisé les œuvres qui constituent « les
7 plans qui respirent ». « Ces plans sont ceux d'un film,
une évocation du cinéma où vous serez les acteurs en visitant cet
espace et ses différentes installations », précise Pascal
Pesez qui se fait la voix en français de son ami asiatique. Gye
Hoon Park a débuté ses recherches plastiques par la sculpture, pour
ensuite s'en émanciper en cherchant d'autres formes de volumes,
notamment grâce à l'utilisation du Hanji, papier traditionnel de
son pays constitué de plusieurs couches.
De cette base, il coupe,
ondule, et dessine dans une inspiration qui lui vient de l'histoire,
la grande et aussi celle qui lui est plus personnelle. Un film de la
vie qui évoque à la fois des drames comme celui que son pays à
vécu dernièrement lors des mouvements de foules meurtriers à Séoul à l'occasion des fêtes d'Halloween, mais aussi l'inspiration qu'il a trouvé
à Valenciennes, avec le vent du Nord qui s'invite dans sa pensée.
Il y a de la répétition dans ses travaux, à l'image de ces pousses
de soja répétées sous différentes tailles et couleurs, et de cet
effet continu un mouvement se crée, imperceptible au premier abord,
comme les images d'une pellicule qui semble semblables l'une à côté
de l'autre, et pourtant qui ont chacune leur particularité dans le
temps, et s'animent en se conjuguant.