L'énergie de Mad Jackets pour la fin de saison de la BLEUE

20/09/2023

Samedi 23 septembre se conclura la première saison de la BLEUE, et comme lors de son ouverture c'est à une soirée placée sous le signe de l'énergie à laquelle vous êtes conviés. Dur dur dimanche et Tante Adèle et la Famille ont eu l'honneur d'ouvrir les concerts du tiers-lieu de Haulchin, et surtout de donner le ton de la dynamique déployée dans le lieu, c'est donc à Nocturne et Mad Jackets à qui revient la tache de donner un final aussi explosif. Pour se préparer à l'ambiance de ces concerts, nous avons rencontré les membres de Mad Jackets, le power trio qui se fait positivement remarquer où qu'il passe, du festival des Agités du Mélange au plateau du 14 juillet à Valenciennes.  

Photo: © Thomas Douvry - Ville de Valenciennes
Photo: © Thomas Douvry - Ville de Valenciennes

« Nous sommes Mad Jackets, nous faisons un rock puissant, quelques riffs et le public bouge avec nous », c'est en général ainsi que le power trio se présente lors de ses concerts. Chez eux tout parait simple, l'envie de jouer et de partage, tout comme des airs qu'on s'accapare rapidement, mais en réalité « le rock demande du travail », admettent-ils. Avant de fonder le groupe en 2019, Maxime au chant et guitare, Alexandre à la batterie, et David à la basse se connaissaient depuis des années, avec déjà plusieurs formations à leur actif. 

Maxime nous parle de leurs débuts et pose un point d'ancrage au début des années 2000 en citant des collectifs comme 1/G (Insurgés), Zéro.T, ou le label Absynthétic. Une époque qui évoque des noms de groupes comme Hill Pain, Oxees, ou Until the last dans lequel Maxime jouait, un temps où le valenciennois vibrait de ses cafés-concerts comme l'Arlequin ou le Backstage.



Donc pas vraiment des nouveaux venus ces Mad Jackets, des musiciens avec de l'expérience et qui veulent la mettre au service d'un objectif : « être un groupe de scène ». De leur débuts à l'été 2019, jusque les nombreux concerts et festivals, leur but semble être atteint. « Quand on a joué le 14 juillet à Valenciennes on a eu un public super réceptif, les gens chantaient », nous dit Maxime, sur quoi David enchaîne : « on nous a déjà dit que même si les gens ne connaissaient pas nos morceaux, ils avaient l'impression de les avoir déjà entendus ». 

Cette familiarité avec leurs compositions viendrait de leurs influences, car même si Maxime parle de leur genre comme étant du néo-métal, à chaque morceau on retrouve des tendances reconnaissables, et surtout bien accaparées par les musiciens. En 2 EP, les titres ont des échos des débuts de Guns n' Roses, la puissance d'un Faith No More, le côté garage d'un ZZ Top, ou même la fougue de Incubus.

« en studio c'est la créativité, on adore ça. Pour ensuite retourner sur le live, c'est là qu'on s'exprime vraiment »

Pour avoir autant d'aisance sur scène et un bon retour du public, cela demande du travail en amont. Plusieurs méthodes sont appliquées par le groupe, tout d'abord derrière le power trio il y a toute une mécanique comprenant des vidéastes ou graphistes, réunis sous la bannière de l'association Mad Production.

 Concrètement leur premier concert à l'été 2019 a été filmé pour donner lieu à un teaser de présentation, a suivi un premier EP composé rapidement grâce à leur inspiration débordante, et tel un pied de nez « Goodbye Rock n' Roll » est sorti en septembre de la même année. 

Le deuxième disque intitulé à juste titre Patience est arrivé juste après le pic de la crise sanitaire en juillet 2022, et sur les deux opus on retrouve le même squelette habillé de façons différentes, une mascotte comme l'est Eddy pour Iron Maiden, encore un signe que les membres de Mad Jackets connaissent les codes du Rock. 

Une méthodologie qui serait aussi une des expressions de l'apprentissage reçu par les musiciens, ainsi rien d'étonnant quand Maxime nous dit avoir fréquenté le CMA, on retrouve dans leur démarche les leçons de communication et marketing dispensées dans la structure locale.

Le concert de Haulchin à la BLEUE sera l'un de leur dernier dans un cadre public, « ne prends plus de dates après octobre », dit Maxime à David en charge de la programmation. En effet, dès cet automne les trois compères enregistreront leur premier album, « qui comprendra de nouvelles versions de morceaux parus sur le premier EP, c'est notre préféré car plus spontané ». Une nouvelle étape qui les réjouit, « en studio c'est la créativité, on adore ça », dit David, avant de conclure : « pour ensuite retourner sur le live, c'est là qu'on s'exprime vraiment ».

X.V.  



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