Une déclaration qui fait écho à la
philosophie du Phénix, qui est résumée par son directeur Romaric
Daurier en ces termes : « quand on nous reproche d'être
élitiste, on préfère aborder le sujet sous un autre angle en
posant la question : pourquoi les habitants du territoire
n'auraient pas droit au meilleur ? ». En l'occurrence pour
Théâtre On Demand, le meilleur est incarné par la compagnie 7 ans
plus tard, implantée depuis 2017 à Valenciennes, et qui a pensé
une formule de pot-pourri des thèmes universels de la scène, dans
une formule où la connaissance des textes rejoint l'aléatoire.
Mode
d'emploi de cette formule : vous spectateurs tirerez au hasard
des extraits de pièces, puis les comédiens qui devront les
interpréter. Ces derniers seront fin prêts, car ils auront tous
appris les mêmes répliques. De là autour du thème du couple en
crise vous assisterez peut-être à un extrait de Alfred de Musset,
Georges Feydeau ou plus contemporain Rémi Devos. Un homme pourra
interpréter une femme et inversement, « tout le monde peut
jouer tout le monde », défend le metteur en scène, dans des
scènes « significatives du répertoire ».