Le conservatoire d'Anzin avec Adalta pour un concert celtique

10/06/2022

La musique Irlandaise est une affaire de tradition. Ces chants d'origines celtiques racontent la vie des marins, ou même des histoires fantastiques, et sont un élément de l'ambiance des Pubs. Cette tradition séculaire, se transmet en chantant et jouant les mêmes airs depuis des générations, et désormais elle dépasse largement le cadre de l'île du nord de l'Europe, pour venir s'exporter jusque chez nous. En effet, ce samedi 17 juin, le groupe Adalta viendra se produire à Anzin, dans un concert de restitution après un travail avec le conservatoire de la ville.  

Photo: Dom Loup Pichon
Photo: Dom Loup Pichon

Si un jour vous êtes à l'opéra de Lille, levez les yeux dans la grande salle, et vous pourrez y lire l'inscription en latin, « ad alta per artes ». Cet expression qui vise à s'élever par les arts a inspiré le nom de la formation qui nous intéresse aujourd'hui : Adalta. Le groupe du Nord de la France a été chercher son inspiration encore plus haut en longitude, jusque l'Irlande, avec son patrimoine de chansons et d'hymnes. « C'est Clément notre guitariste, et Baptiste au banjo, qui ont découvert ces airs lors d'un voyage», Félicien à la flûte dans l'ensemble pose les bases de leur inspiration. Le duo a très vite entamé les concerts dans les bars de Lille, et s'est bâti rapidement une réputation, « on se rend compte très vite que c'est une musique qui marche ». Au duo, d'autres membres se sont joints, dont Tristan aux percus, dernièrement Charlotte au violon, et Félicien.


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C'est presque cette formation que vous avez pu voir au Agités du Mélange en 2019, qui en dépit de la pluie et de problèmes techniques, ont su prouver que même a cappella leur fougue était communicative. Depuis ce passage à Fresnes sur Escaut, vous avez pu les entendre chez vous grâce à leur EP intitulé The Chosen. Sur ce disque on retrouve évidemment la fougue des chants irlandais, mais également une touche folk, voire des influences blue-grass,  Félicien explique ce qui est pour lui la touche Adalta : « on joue sur des instruments qui ne sont pas communs ». Du bodhrán, ce petit tambour au son si particulier, à la flute tin whistle qui donne cette sonorité si particulière, « les chansons du groupe invitent au voyage », peut-on lire sur leurs réseaux sociaux.

« La particularité de la musique celtique est qu'elle s'inscrit dans une tradition orale, il y a très peu de retranscription à l'écrit », précise Félicien. Ainsi, lui et ses compères s'enrichissent grâce à des vidéos en ligne pour parfaire leur apprentissage de cette tradition. Et comme pour s'inclure dans une chaîne, c'est à leur tour désormais de passer cet héritage. C'est ce qui s'est passé dernièrement avec le conservatoire d'Anzin, où les membres de Adalta sont intervenus pendant des ateliers. « C'est la deuxième fois qu'on participe à ce genre d'opération avec une première à Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais ». Percus, violon, et flute, trois ateliers ont été mis en place, et c'est à leur restitution que vous êtes conviés ce vendredi 17 juin dès 20h sur la place Roger Salengro d'Anzin.

X.V.  


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