C'est en 2006 que TypoART a déposé
les statuts de son association. Jean-Marie Huvelle se souvient des
prémices : « j'étais passionné de lecture à la base,
et j'ai voulu en savoir plus sur l'objet livre. Après avoir suivi
des cours sur la reliure, j'ai été frustré, c'était l'entièreté
de la fabrication qui m'intéressait ». Il nous parle ainsi de
tout ce qui constitue un ouvrage, de son papier, des impressions,
jusqu'aux images. Intarissable sur le sujet, désormais il souhaite
avec ses compères partager tout ce savoir : « nous sommes
un groupe très complet, avec chacun des compétences diverses, et
des rôles et des fonctions adaptées ».
Dans le musée, vous retrouverez une mine de savoir, et les machines qui vont avec. Il y en a une quinzaine, de diverses époques et aux procédés différents, toutes fonctionnelles, même la plus ancienne datant de 1820. Et il n'y a pas que les mécanismes, mais également tous les outils et accessoires indispensables qui servent à l'élaboration d'un livre. « Car une machine sans ses accessoires n'est rien », précise à juste titre Jean-Marie. Les procédés seront également mis à l'honneur lors de cette fête, « lithographie, offset, gravure, dorure, etc.. », une liste impressionnante que les membres de TypoARt maîtrisent à merveille.