L'apéro-Next, le speed-dating du festival qui provoque la rencontre

19/10/2022

Pour bien préparer son lancement ce 10 novembre, le Next festival organise avec ses partenaires des rencontres vers le public. Car n'est-ce pas là l'essence de l'événement transfrontalier ? Avec ce terme Next qui englobe à la fois les notions de suite, de projection dans le temps, mais surtout de proximité. Ainsi ce mardi 18 octobre s'est déroulé à Valenciennes un moment d'échange autour de la programmation du festival. Cet apéro-next s'est tenu au Phénix, et réunissait les autres partenaires de notre territoire, en l'occurrence l'espace Pasolini et l'université. Une envie de découverte de cet événement atypique prédominait, comme en témoigne les avis que Valexplorer a recueilli.

C'est dans le hall du Phénix que s'est déroulé l'apéro-Next du 18 octobre. La formule consistait à un format à la « speed-dating » où les visiteurs étaient invités à écouter les différents représentants valenciennois du festival, le tout autour d'une coupe et de petites douceurs, le terme apéro n'était pas galvaudé. C'est par groupes de dizaine de personnes qu'on venait glaner les informations sur les spectacles, des présentations menées par Julien Carrel et Maud Anginieur pour la scène nationale de Valenciennes, Nathalie Le Corre directrice de l'espace Pasolini, et Bahéra Oujlakh de l'Université Polytechnique Hauts-de-France. Benoît Geers, coordinateur du Next Festival développe le contexte de ces rencontres : « nous sommes ici acteurs avec le public. Ce festival, il faut le porter et le rendre visible ». Quand on lui fait remarquer que cette opération se démarque par son côté convivial, il insiste sur cet aspect : « c'est l'idée, car le Next c'est plus que des lieux, ce rassemblement crée une identité qu'on ne trouve pas ailleurs. Depuis 15 ans que nous portons ensemble ce projet, notre travail va plus que jamais dans ce sens ».



« C'est le festival qui nous rajeunit », dit Nathalie Le Corre, « il interagit entre les territoires et les populations ». Quand la directrice de l'espace Pasolini a fait cette déclaration, elle faisait sûrement allusion au public réuni ce jour, composé en grand majorité d'étudiants. La présence de ce jeune public est le fruit d'un travail en amont fait par l'université, son service culturel, ses enseignants, et les médiateurs culturels des structures partenaires. Une campagne d'information qui porte ses fruits, et qui par un effet de bouche à oreille entre les étudiants dépasse largement le public valenciennois ciblé. Pour preuve nous avons rencontré Amandine, 22 ans, étudiante en master qui se destine à être enseignante en arts plastiques : « je découvre divers spectacles, c'est très varié. C'est un enrichissement personnel, et qui me servira aussi plus tard au niveau professionnel ». Un élan qui n'est pas sans déplaire à Bahéra Oujlakh, désormais enseignante et au service culturel de l'université, et qui rencontra le festival lors de ses années d'étude : « et ça m'a chamboulé, je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui sans le Next. On y voit des créations qui nous chamboulent, ce n'est pas toujours facile, mais ça nous forge sur le monde, ses enjeux, et ses questions ».

Les étudiants n'étaient pas les seuls à se montrer curieux lors de ce rendez-vous. Marylin, retraitée et habitante d'Odomez, écoutait avec intérêt les propositions faites : « je suis très contente d'apprendre que Philippe Descola vient en conférence, c'est un penseur que j'aime beaucoup, et de pouvoir l'écouter ici est une chance. On a déjà repéré ça avec mon mari, en rentrant à la maison on va regarder plus en détail la programmation ». Chantal de Maing est venue pour sa part chambouler ses habitudes : « je suis d'ordinaire plus attirée par les spectacles traditionnels, comme les représentations de pièces de Molière. Là je découvre d'autres possibilités, et j'admets que pour aller vers du contemporain il faut savoir se forcer ». Ces témoignages vont dans le sens de cette « vision à 360° » défendue par Benoît Geers : « avec ses partenaires en France et en Belgique, et par sa programmation, le Next invite à aller regarder autour de nous ».

Julien Carrel, secrétaire général du Phénix, dit avoir observé de la part des visiteurs « beaucoup de curiosité, et de gourmandise ». Voilà donc une nouvelle page vers l'ouverture du Next Festival qui se tourne. De son lancement ce 10 novembre à son final qui se déroulera conjointement au Phénix et à l'espace Pasolini, tout est fait pour amener littéralement le public vers la création.

X.V.  


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