« C'est le festival qui nous
rajeunit », dit Nathalie Le Corre, « il interagit entre
les territoires et les populations ». Quand la directrice de
l'espace Pasolini a fait cette déclaration, elle faisait sûrement
allusion au public réuni ce jour, composé en grand majorité
d'étudiants. La présence de ce jeune public est le fruit d'un
travail en amont fait par l'université, son service culturel, ses
enseignants, et les médiateurs culturels des structures partenaires.
Une campagne d'information qui porte ses fruits, et qui par un effet
de bouche à oreille entre les étudiants dépasse largement le
public valenciennois ciblé. Pour preuve nous avons rencontré
Amandine, 22 ans, étudiante en master qui se destine à être
enseignante en arts plastiques : « je découvre divers
spectacles, c'est très varié. C'est un enrichissement personnel, et
qui me servira aussi plus tard au niveau professionnel ». Un
élan qui n'est pas sans déplaire à Bahéra Oujlakh, désormais
enseignante et au service culturel de l'université, et qui rencontra
le festival lors de ses années d'étude : « et ça m'a
chamboulé, je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui sans le Next.
On y voit des créations qui nous chamboulent, ce n'est pas toujours
facile, mais ça nous forge sur le monde, ses enjeux, et ses
questions ».