« C'est un spectacle vivant,
c'est notre parti pris », selon Hervé, « On ne voulait
pas une écriture trop complexe, pour respecter les étapes qui
mènent à la violence. De la rencontre à la naissance des
sentiments, jusqu'au premier coup, et ensuite le pardon qui vient avant la récidive ». Car vous l'aurez compris le nom de la
création fait référence au slogan du mouvement féministe, avec le
début de l'intitulé remplacé par « flute », car comme
le directeur artistique l'explique : « trop souvent la
personne violente du couple présente de fausses excuses, c'est du
pipeau ».
Tout une démarche et une mise en scène pensée sans
artifice, pour que le message passe sans encombre, « on a été
très à l'écoute des professionnels du social, et des membres de la
compagnie qui pour certains travaillent dans le scolaire comme CPE ».
Une démarche qui trouve déjà un bel engouement, « Ni flute
ni soumise » se jouera à guichet fermé au Boulon ce 25
novembre, les deux séances pour scolaires et tout public réuniront
déjà plus de 600 spectateurs. La prochaine représentation se fera
à Beuvrages sur l'invitation de responsables de la ville le 1er
décembre, suivi d'un débat pour donner un éclairage nécessaire
sur le sujet. Pour l'avenir la compagnie démarche d'autres lieux
pour se produire.
X.V.