Au Phénix, on explique sans détour
que collaborer avec la photographe était « un parti pris ».
La structure est et reste avant tout une maison, grande et riche de
son offre et de ses publics, « ce qui fait sa force c'est les
gens, nous sommes dans un lieu de vie et de spectacle »,
Romaric Daurier défend une fois de plus cette vision. Et pour rester
dans une thématique de mélange des personnes et des disciplines
artistique, le choix fut amené de faire collaborer Henrike avec les
participants aux ateliers théâtre et le chorégraphe Yutaka Nakata.
En a résulté une visite de Valenciennes et ses lieux, où les
participants devaient danser leur nom. Des photographies où le
mouvement s'inscrit dans des endroits que vous reconnaîtrez
allégrement, comme les cercles des colonnes de l'entrée de la CAF,
ou les vestiges Vauban en face du parking Lacuzon. Valenciennes sous
un œil neuf, permettant de voir ce que l'on ne sait plus observer en
tant que locaux, « ces briques rouges et ces bâtiments
m'évoquent un mélange entre l'Angleterre et Berlin », dit
Henrike Stahl en parlant ainsi ses pérégrinations avant de
connaître l'Athènes du Nord.