A l'écoute du disque, on comprend
l'importance de ces vêpres, et l'impact qu'elles ont pu avoir sur la
musique de son époque. Ce sont des formats généralement courts, où
des chants graves et aigus, masculins et féminins, se répondent
dans un dialogue où chacun a sa partition. « Polyphonies »,
Yannick rappelle le mot d'ordre du genre. La captation s'est faite
dans la chapelle du couvent des sœurs noires à Mons. « un
lieu partenaire de nos actions, qui est à la fois rempli de vie avec
les étudiants à proximité, et qui permet tout de même un
environnement propice à la diffusion de la musique ». Car ça
allait de soi que le studio n'était pas le lieu adéquat pour
enregistrer ces vêpres, « il fallait que tous les instruments
jouent ensemble en même temps, le système du studio ne s'y prête
pas », explique Yannick. De plus, vous comprendrez que
l'acoustique aussi bien que la solennité étaient des éléments
primordiaux pour saisir l'essence des compositions de Jacques
Duponchel.