Grimasque, l'expo multi-facettes en extérieur

23/03/2022

A Valexplorer ça ne faisait pas de doute, nous savions que la crise sanitaire allait inspirer les artistes. Depuis quelques mois nous vous relayons de nombreux sujets qui s'y rapportent, et l'opération Grimasque présentée aujourd'hui confirme la tendance. Le port du masque est devenu l'affaire de chacun, une nécessité qui rappelle le côté sérieux du contexte actuel. Une austérité des visages qui n'a pas manqué de faire réagir Alex Dinaut, avec une facétie enfantine le photographe a voulu dérider la morosité et demanda aux passants de s'exprimer en grimaçant sous leur masque. Au final, plus de 2500 clichés obtenus, dont une grande partie s'expose en ce moment à Valenciennes.

Il y a juste un an, le 9 mars 2021 exactement, Alex Dinaut entreprit de partir appareil photo en bandoulière dans les rues de Lille. Son objectif était de demander à quelques passants de grimacer sous leur masque, comme pour voir comment pouvaient se révéler nos visages à moitié cachés. « Même si la démarche était un peu compliquée, les gens se sont montrés bienveillants et même contents. Je voyais une étincelle s'allumer dans leur regard ». Douze mois plus tard, c'est 2500 photos qui sont en possession de Alex, une myriade de clichés pour autant de grimaces, d'anonymes ou même de célébrités. « Je n'ai pas anticipé le succès grandissant, les gens ont pris du plaisir à s'amuser avec la contrainte ».


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Très vite, nos confrères de la presse locale et même nationale se sont intéressés au phénomène, le projet qui pris le nom de Grimasque a emmené son créateur dans une spirale médiatique. « La diffusion au journal de TF1 m'a apporté une visibilité incroyable », le photographe réalise encore à peine aujourd'hui. Très vite, ce n'était plus Alex qui allait à la rencontre des personnes, il fut contacté par des entreprises, des écoles, ou même des hôpitaux pour venir tirer ces portraits comiques. « Mon concept s'est révélé modulable, à toute topologie et adaptable ». Des lillois qui furent ses premiers modèles, jusque chez nous à Valenciennes où il est venu à votre rencontre, la liste des participants s'allongeait, jusque mobiliser des personnalités publiques. « Il y a eu le regretté Jean-Pierre Pernaut qui s'est prêté au jeu », Alex garde ce souvenir comme une étape forte de son projet, d'autres noms connus se sont ajoutés tels Kev Adams, Manu Payet, Cauet, ou François Rollin pour ne citer qu'eux.

Photo: Service communication Valenciennes
Photo: Service communication Valenciennes

A travers ces grimaces, c'est notre rapport à l'enfance que Alex Dinaut veut toucher : « c'est ma fille de trois ans qui m'inspire, elle me ramène à l'innocence ». Surtout que ces masques, personne n'y a échappé, « c'est devenu l'affaire de tous, de 7 à 77 ans », rappelle le photographe. Un lâcher-prise qui a su toucher énormément de gens derrière l'ustensile sanitaire, et a donné la variété riche de Grimasque. C'est ce vaste catalogue qui s'expose désormais, après la Normandie ou Douai, au tour de Valenciennes de mettre en valeur ce travail en le rendant visible de tous à travers deux expositions en extérieur. L'une occupe les murs du musée des beaux-arts, tandis que l'autre est installée sur la place du marché aux herbes, en face de la poste. C'est avec le concours des plus jeunes dans le cadre du Temps des Enfants, que les services de la ville procèdent à leur pose à l'heure où nous écrivons ces lignes. Des affiches de 1,20 mètres sur 80 centimètres ne manqueront pas d'amuser les passants, prolongeant l'effet chaleureux voulu par leur auteur. Ces formats on été fournis par Inside Out Project, « imprimés à New York, et envoyés par FedEx », explique Hélène Duret, directrice adjointe du musée. L'exposition Grimasque débute officiellement ce jeudi 24 mars, pour se prolonger jusqu'au 20 avril.

X.V.


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