Comme chaque année, nous débutons notre présentation du festival des Agités du Mélange par le gagnant du tremplin qui ouvrira la scène le samedi. Pour cette édition 2023 c'est Ƶèbre qui remporta le précieux sésame. Le duo originaire de Arras saura vous séduire avec un répertoire aux textes intimistes et aux airs qui deviennent rapidement familiers....
Du virtuel au réel : François Martinache expose à Mortagne du Nord
Ce 19 novembre verra la première exposition suivie d'un concert à Mortagne du Nord depuis septembre 2020, de quoi réjouir les valexploreurs et valexploreuses. Et cet événement consacré à François Martinache serait presque comme l'expression des différents artistes et méthodes présentées chez Tous Azimuts. En effet, avec ses techniques de « peintures numériques », l'artiste nous parle de notre époque, et des tendances qui en émergent.

Voilà maintenant quarante ans que la musique électronique a rencontré son public, au début décrié cet art digital a su se faire reconnaître et des grands noms se sont révélés. Alors pourquoi la production plastique numérique a-t-elle du retard sur ces techniques ? François Martinache, qui s'est spécialisé dans cette pratique depuis 2004 admet encore entendre les mêmes questions : « on me demande si l'odeur de la peinture ne me manque pas ». Et pourtant, à l'instar de Laurent Mascart (voir notre focus à l'occasion des POAA), l'artiste roubaisien considère la tablette et ses instruments comme de véritables outils de création : « il y a toujours cette gestualité avec le stylet », insiste-t-il. Et poursuit : « difficile à expliquer car ce n'est pas encore rentré dans les mœurs. Ce n'est pas de la photo, ni de la peinture. C'est tout autre chose. Je suis passé du pigment au pixel ».

Si François Martinache s'est intéressé au numérique, c'est pour pousser la réflexion sur la production au XXIème siècle : « je me posais des questions sur le renouvellement de la peinture ». Un questionnement tout à fait légitime au vu des avancées technologiques : « de nos jours il y a une évolution massive sur les moyens d'impressions très qualitatifs ». Il parle également d'appareils et de logiciels qui facilitent la recherche : « on vit une démocratisation de la production artistique numérique ».

Pour exprimer sa vision, François Martinache a choisi l'abstrait, ou plutôt « la réalité déformée virtuelle ». Une pratique où des éléments peuvent être reconnaissables, jusqu'au moment où l'artiste applique sa méthode, pour les faire s'éloigner du réel. Une démarche qui n'est pas sans rappeler les fameux glitchs de Sébastien Hildebrand, sociétaire et dénicheur de talents à l'école d'arts de Mortagne du Nord. Une autre filiation que l'ont pourrait accoler à François Martinache : le travail de Stéphanie Laleuw. Celle qui avait exposé chez Tous Azimuts en juin 2018 a cette même recherche de la forme et surtout de la couleur, qui se dévoile en fonction de la distance que l'œil pose sur la toile. Une comparaison qui trouve tout son sens chez Stéphanie qui nous avait confié à l'époque avoir trouvé chez François un maître.
L'exposition présentée à partir du 19 novembre fait la somme des cinq dernières années de travail de François Martinache. Avec des techniques aussi variées que la digigraphie, le lenticulaire ou le chromaluxe, le tirage sur aluminium. Et une première pour l'artiste, il présentera une statue : « c'était une demande de Tous Azimuts pour habiller l'espace central de la salle. J'ai décidé de montrer un ensemble composé d'objets et de photographies, une étape de travail qui est d'ordinaire par la suite détruite. Les visiteurs pourront comprendre avec cette installation ma façon de travailler ».
On le sait, chez Tous Azimuts c'est une habitude de coupler arts plastiques et musique, et le vernissage du 19 novembre entretient cette tradition. En effet, c'est le groupe de Thun-Saint-Amand, Disk'Horde, qui viendra animer cette soirée. Une association arts plastiques et musique qui n'est pas sans déplaire à François Martinache, lui qui nous a confié avoir mis à profit son confinement pour collaborer avec le musicien Vincent Thiérion (aka Marklion) sur le projet Digital Disruption. Surtout que l'artiste utilise tout un vocabulaire emprunté à la musique, ainsi au lieu d'échantillon c'est le terme sample qu'il cite pour parler des éléments de ses créations. Tout un univers bien réel à découvrir du 19 novembre au 24 décembre à l'école d'art de Mortagne du Nord.

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