C'est sur le thème des Rencontres que la Fabrique des Arts de Denain vous invite à son exposition d'automne. Cet événement met à l'honneur le travail dans les ateliers de l'association Toits et Toiles, à travers les échanges entre les participants et les artistes invités. C'est dans ce contexte que nous nous sommes intéressés à David Sohye...
De l'absurde au populaire, rentrez dans l'univers de David Sohyer
C'est sur le thème des Rencontres que la Fabrique des Arts de Denain vous invite à son exposition d'automne. Cet événement met à l'honneur le travail dans les ateliers de l'association Toits et Toiles, à travers les échanges entre les participants et les artistes invités. C'est dans ce contexte que nous nous sommes intéressés à David Sohyer, intervenu cet été à Denain et un des trois artistes mis à l'honneur par « Rencontres ». Avec lui nous sommes rentrés dans un univers fait de culture populaire, de figures bovines et canines, et autres prétextes à la couleur.

Quand on rentre dans l'univers de David Sohyer, il n'y a pas que le peintre qui nous accueille. A travers des anecdotes ou des souvenirs, on y fait connaissance de son épouse et son inspiration colorée, sa fille qui s'immisce dans ses travaux, et même une ménagerie dont son chien désigné par une seule initiale « K », signe de ralliement de ses amis.
Tout un ensemble de mains tendues, qui caressent et qui peignent, et font que David s'inscrivait tout naturellement dans les résidences estivales de l'association Toiles et Toits et de la bien nommée exposition « Rencontres » qui en a découlé.
C'est sans formation académique que David Sohyer a lancé sa production. Ce jeune artiste quinquagénaire est riche d'une culture faite d'éléments populaires. Il est tour à tour fils de pub, amateur de fous du volants issus de dessins animés, ou même de courants politiques et revendicatifs.
D'ailleurs quand on lui parle d'absurde, c'est pour lui plus qu'une philosophie, « ça serait ma façon de militer », dit-il face à une morosité qu'il trouve envahissante. Un état entre deux, où la réalité deviendrait un peu plus cartoonesque, et au détour d'une toile un chat de Schrödinger nous rappelle à cette mécanique quantique.
Un artiste qui dit s'assumer désormais dans son statut, et qui se cherche encore dans ses productions, « je suis toujours en apprentissage ». Ce serait presque une réponse de Normand pour celui qui dit aimer les vaches, « mon animal totem ». D'ailleurs son bestiaire reflète ses humeurs, du homard emprunté à Jean Yanne, à la vache qui rit, David Sohyer serait partisan du « côté régressif assumé », et quand il évoque cette société selon lui « inquiétante », il regarde cet univers pop qu'il se construit et le définit comme « des refuges ».

C'est cette philosophie et cette pratique qui ont su séduire l'association Toits et Toiles, afin de solliciter David Sohyer en tant qu'intervenant aux ateliers, et exposant dans le cadre de « Rencontres ». Ses œuvres sont présentées aux côtés des artistes Cléa et Patricia, ainsi que des travaux et collections des ateliers. L'univers Pop de David a su trouver écho auprès d'autres artistes locaux comme Yan Kempen et Adrien Nicodème, c'est à leurs côtés qu'il faudra surveiller ses prochaines actualités.
X.V.
Exposition "Rencontres"
La Fabrique des arts - 30 avenue Jean Jaurès, Denain
Visible jusqu'au 13 décembre 2025
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