Intervenir dans des EHPAD ou des
résidences n'est pas un challenge pour Nathalie, mais plutôt dans
l'ordre des choses : « nos aînés ont été tellement
isolés pendant la crise, il faut renouer le contact avec eux ».
De plus, elle se dit artiste tout terrain, cherchant la scène où
elle ne se monte pas d'ordinaire : « j'ai été militante,
intermittente, porter la culture partout est plus qu'une vision des
choses ». Pour les Papotages, l'actrice s'accompagne de deux
éléments fondateurs, de la musique et un masque. Tim Placenti est
son compagnon avec lequel elle chante, le musicien l'accompagne
également au piano, ukulélé ou à la guitare : « on
joue ensemble », dit-elle en assumant l'entièreté de
l'expression, « on s'est trouvé sur Human Book, et nous sommes
arrivés à improviser ensemble, c'est un soutien et un complice ».
Sur l'objet masque en lui-même, Nathalie le tombe en admettant qu'il
« nous permet d'être plus honnête, la sensibilité ressort ».
Une touche de Commedia Dell'Arte, « mais pas le masque
chirurgical », ajoute-t-elle malicieusement. Une sincérité
qui l'amène à nous confier que son personnage « est très
proche de moi », et vous le verrez tout aussi proche de nous.
X.V.