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A Maing, Avril Stone est la « poétesse de l'image »
Chaque année, le salon En un tour de Maing met en avant artistes, artisans, ou même les deux à la fois, dans un esprit de circuit court des talents. Parmi les invités, certains n'ont pas été trouvés très loin, car eux-mêmes maingeois et maingeoises. C'est le cas de Avril Stone, photographe et « poétesse de l'image », qui sublime les individus et leurs environnements à travers son œil et son objectif. Feuilletons ensemble l'album de ses créations, ou une image parle mieux que mille mots.

Pour sa huitième édition, le salon En un tour de Maing a réuni des dizaines d'exposants aux techniques aussi variées que la peinture, la sculpture, et même la gravure ou la création de robes de mariées pour ne citer que quelques exemples. Parmi ce panel 10 maingeois sont à domicile pour présenter leurs travaux, et après avoir sollicités les services municipaux pour les connaître un peu mieux, notre attention s'est arrêtée sur les travaux de Avril Stone.
En effet ses photographies seraient comme des peintures, où le modèle et ce qui l'entoure joueraient dans des jeux de lumières et de nuances tel un héritage de l'école flamande. D'ailleurs l'intéressée confirme cette comparaison en citant les retours sur ses travaux : « on me dit que c'est comme des tableaux ».
Il y a un effet narratif dans ses compositions : « j'aime amener une connexion avec mes modèles, et raconter une histoire ». Une remarque qui prend son sens quand on sait que la photographe prend également sa plume pour produire de la poésie et des nouvelles. Vous vous en doutez, Avril Stone est un pseudonyme, « un mélange entre mon mois de naissance et un jeu de mot sur mon nom de jeune fille ». Une artiste à part entière donc, avec la personnalité qu'elle s'est créée. Cela fait environ 12 ans qu'elle s'est mise à la photographie, « une passion qui était en sommeil ».
Depuis, elle a développé un univers où le modèle est soit mis en valeur en studio, ou alors animé dans un contexte : « j'aime les extérieurs et la nature, et aussi les lieux abandonnés avec des tags ». De son exploration elle ajoute quelques artifices tels des fumigènes avec l'aide de son époux. Au delà de ça, elle traite très peu ses images par la suite, « je ne vais pas dénaturer la personne ».

Pour Avril Stone c'est avant un tout un contrat de confiance qui s'opère entre elle et ses modèles : « les mannequins savent poser, pour les personnes lambda je les rassure, et ma mise en scène se fait de manière instinctive ». Du ressenti à chaud, mais également une dose de défi, « je m'adapte » selon ses termes.
Ainsi quand on lui pose un thème précis, elle sait y répondre, comme ce fut le cas il y a pile un an lors de sa participation à l'ensemble de photographes menés par Antoine Doche sur le thème de Octobre Rose (lire notre article) : « je me suis sentie concernée, et j'ai essayé d'y apporter ma touche personnelle ».
Quand on pose son regard sur ses photographies, certaines remarques sur son esthétisme reviennent : « on m'a dit que j'étais une poétesse de l'image ». A Maing c'est 25 portraits inédits que vous retrouverez lors du salon. Un panaché de son travail qui vous convaincra peut-être de passer sous son objectif.
A l'avenir Avril Stone veut se lancer de nouveau défis : « j'ai des projets studios avec des éclairages plus sophistiqués ». Une envie de recherche plastique, « car je veux continuer à grandir, comme tout artiste ».
Crédits photos: Avril Stone
X.V.
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