Avec les 27ème heures qui se sont tenues au Boulon les 19 et 20 novembre, c'est la phase 1 du CLEA 2025/26 qui s'est lancée. Perdu dans cet énoncé ? Pour résumer : les artistes et une journaliste qui viennent en résidence près de chez vous ont rencontré leurs futurs partenaires, culturels, de l'éducation nationale, sociaux, ou médicaux.
L'universalité de l'enfance par le prisme des traditions tibétaines de Lobsang Chonzor
« Moi, Lobsang », un titre de création où le plus valenciennois des artistes tibétain se met au centre de la scène pour une invitation à travers le prisme de l'enfance. Lobsang Chonzor a toujours eu cette envie de partage avec le public, d'être comme un pont entre les cultures et les personnes. A l'occasion du festival Ôcyto au Phénix, son côté pédagogue sera plus que jamais exploité face à la jeune audience pour laquelle l'événement est consacré. Un spectacle solo co-produit par la scène nationale et Nangma, avec la collaboration de Anne Lepla.

Un spectacle qui parle des jeunes années, du rapport aux parents et aux professeurs, des règles de vie qui nous forment, « Moi, Lobsang » avait légitimement toute sa place dans le festival jeune public du Phénix : Ôcyto. « Je suis toujours en train de parler de mon enfance » admet Lobsang Chonzor, et comme une invitation il demande « pourquoi ne pas partager ? ». C'est sur ce constat qu'est née l'idée de la création éponyme, « et il voulait rendre ça accessible aux enfants », la coach scénique Anne Lepla explique le contexte. C'est ainsi qu'a été pensé ce solo, en collaboration avec le Phénix qui a déjà accompagné l'artiste tibétain sur ses précédents projets.
A propos du fait que Lobsang soit tibétain, c'est une réalité connue du grand public, mais une demi-vérité en soit. « Il n'a jamais vu le Tibet, il est né en Inde, et ensuite il est arrivé en France, un double exil », rappelle Anne. Lobsang s'est construit sur une culture rapportée par les souvenirs et coutumes de son entourage familial, c'est cette tradition du récit qui l'a forgé et qu'il entretient. Aujourd'hui il vit à Valenciennes, a sa propre famille, et élève ses enfants en leur enseignant leur héritage paternel, un socle que l'artiste s'apprête à donner au public.

« C'est l'histoire d'un petit garçon ordinaire au parcours extraordinaire », dit-on au Phénix. Pour raconter cette histoire c'est la formule solo qui a été pensée, sans que Lobsang ne soit isolé dans cette création. Tout d'abord Anne Lepla explique la base de leur collaboration : « je l'ai écouté et on a décidé », dit-elle en parlant des expériences qui ont été retenues. Ensuite l'artiste incarnera sur scène à la fois le petit garçon qu'il a été, et parfois aussi son père.
Enfin, même si la majorité des textes ont été écrits et seront joués en français, sa langue maternelle sera également présente, « on comprendra la situation, et les enfants pourront également s'initier au vocabulaire ». Dans une forme théâtre musical, « Moi, Lobsang » met l'individu au centre du récit, pour lui rendre son côté universaliste.

Un véritable moment de partage qui sera joué sur deux dates les 18 et 19 décembre, plus un goûter tibétain en présence de l'artiste le 14. A l'occasion de ce moment gourmand vous pourrez déguster thé et beignets comme ils sont confectionnés sur le toit du monde. Plus d'infos et réservations aux liens ci-dessous.
X.V.
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