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Lionel Decamps expose la « « Métaphysique du pli » à Mortagne
Voilà 10 ans que Lionel Decamps n'avait pas eu d'exposition qui lui était dédiée. Un fait sûrement dû à son exigence selon ses termes, et qui a rencontré la volonté de Tous Azimuts de mettre en avant ses travaux. Ainsi dès ce vendredi 20 janvier et jusqu'au 25 février 2023 vous pourrez retrouver près de 70 de ses œuvres dans un ensemble intitulé « Métaphysique du pli ». Des travaux où le dessin tend vers une troisième dimension, et les peintures sortent littéralement de leur volume initial pour devenir des sculptures.
Lorsque Lionel Decamps parle de ses peintures, il utilise des termes comme ajout ou épluchage, « le vocabulaire de la sculpture » admet-il. Une approche qui rendent ses travaux si particuliers, au carrefour des techniques et des disciplines, cette singularité ne serait-elle pas ce que l'on attend d'un artiste ? Lui-même professeurs d'arts plastiques, il regrette que sa méthode ne soit pas acceptée de tous, « certains collègues me disent que ça serait une insulte à la peinture », pas facile d'être prophète au pays de l'art. Pourtant, cette approche particulière est bien ce qui a motivé Sébastien Hildebrand et l'équipe de Tous Azimuts à exposer ses travaux dans l'école d'arts de Mortagne du Nord. « Quand ils m'ont sollicité, je ne m'y attendais pas », confie-t-il. Car pour Lionel, il n'y avait pas de bon moment pour montrer ses travaux, « mon côté exigent peut-être ». Une autre raison est qu'il est en perpétuelle recherche, celle de son « vocabulaire » selon ses termes. Cela dit, la grammaire de son style est elle bien définie.
Quand on lui parle des matériaux et de leurs usages, Lionel Decamps fait un parallèle avec son enfance : « j'ai grandi dans une boulangerie, c'est là que j'ai compris que la farine pouvait devenir une pâte compacte ». Une belle métaphore pour comprendre son envie de jouer de la matière, pour en révéler un travail qui tendrait vers l'artisanat. C'est ainsi que chez lui, la peinture devient « matière à modeler », et que la forme, la taille, et l'épaisseur se révèlent grâce à leur « poids visuel ». Tout n'est qu'un jeu sur la peinture à l'huile et ses couches successives. De ce fait, le titre de l'exposition « Métaphysique du pli » lui est venu naturellement, et résume parfaitement sa démarche. « C'est pour moi l'expression d'un retour à l'essentiel, incarné par les sentiments qui traversent l'art, tels l'amour, le désir, ou la mort ».
Sentiment serait vraiment le terme qui résumerait l'ensemble de ses recherches. C'est quelque chose que l'ont vit, que l'on ressent, mais sans forcément pouvoir en définir la forme. Chez Lionel Decamps cela se traduit par de l'intuition, où le relief se révèle en assemblage de formes et de couleurs, « et c'est là le début du problème », dit-il en riant avant de se reprendre : « le motif se révèle au fur et à mesure de la peinture ». Il y a ces fonds dégradés, des à-plats qui laissent libre cours aux dégradés, ensuite viennent les couleurs, vives comme il aime à les décrire, et enfin la saturation car comme il l'explique : « la nuance se fait avec la lumière ». Des travaux remplis de vie, rien d'étonnant qu'il en parle comme « des cellules, un univers entier ».
Une cinquantaine de dessins et une vingtaine de tableaux seront visibles dès ce 20 février à Mortagne du Nord, vernissage à partir de 18h30. Plus d'informations aux liens ci-dessous.
X.V.
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