Les Turbulentes c'est trois jours de fête, une trentaine de spectacles, mais aussi une centaine de bénévoles prêts à vous accueillir. C'est ces derniers qui nous intéressent à quelques jours de l'événement d'arts de la rue de Vieux-Condé. Vous les reconnaîtrez à leurs gilets roses, des rues de la ville jusqu'au Boulon. Pour en dresser leur...
Les ateliers de Claude Cattelain au MVE ont tenu bon !
Ce vendredi 15 octobre, l'exposition « Ça tient » de Claude Cattelain a rendu grâce au V pour Vivant du MVE. En effet, démontés puis remontés pour l'occasion, les nouveaux assemblages d'objets sont venus terminer une boucle entamée au printemps 2021, dans un contexte de confinement. Une expérience au protocole si particulier, que lors du vernissage, chacun s'est félicité que ça ait tenu.

« Mais comment ça tient ? ». Voilà ce que l'on entendait au sous-sol du Musée Vivant des Enfants ce vendredi 15 octobre. En effet, il y avait de quoi être circonspect devant cet ensemble d'objets, posés les uns sur les autres, révélant leur force tant que leur fragilité. C'est un concept défendu par l'artiste Claude Cattelain : « il y a des oppositions précaires, ce qui nous oblige à être attentif ». Pour résumer les étapes de travail, un livret était remis à l'entrée, qui résumait les trois axes : 1- Venez avec des objets aux formes simples. 2 - Amusez-vous à créer de nouveaux équilibres. 3 - Revenez la prochaine fois avec de nouveaux objets. Au final, une installation participative, qui donnait une nouvelle vie à des objets qu'on ne savait plus voir, ou même privés de leur utilité première.

Se déplacer à travers cet ensemble relevait du « parcours du combattant », selon Claude Cattelain. Et si par mégarde on faisait tomber une installation, il ne s'en formalisait pas, bien au contraire : « l'accident fait parti du processus. L'objet n'est pas important, on le ramasse et le repose d'une autre façon. Il faut continuer à avancer. Chacun y verra une métaphore ». Et pour preuve, le journaliste de Valexplorer a lui-même subit les affres de la gravité et de la promiscuité du lieu. Après quelques sourires de l'assistance, il a su reprendre les objets pour mettre sa touche personnelle en les mettant à de nouvelles places.
Le Printemps Culturel était partenaire de la résidence de l'artiste à Fresnes sur Escaut. Dans le journal de l'association daté de janvier 2021, on retrouvait la plume de Johan Grzelczyk, qui débutait par ces mots : « c'est un jeu d'équilibre et d'accumulation, en enchevêtrement de formes et de matériaux. C'est un jeu de contention et d'astreinte ». Et l'une des véritables astreinte a été la tenue des ateliers : « le projet s'est tenu en pointillé, pensé dans le cadre de l'actualité », résume Régis du MVE. Il entend par là que le protocole sanitaire a obligé les participants à venir chacun leur tour, sans se croiser, pour y mettre leur contribution. Et quand les ateliers furent terminés en juin, il a fallut tout enlever pour laisser place aux expositions montées dans le cadre du festival des Agités du Mélange. Ce vendredi 15, c'était donc une nouvelle installation qui était présentée. C'est pourquoi le président de l'association en charge du lieu, Frédéric Varlet, en parlait comme d'un « dévernissage ».
X.V.
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