D'ailleurs l'évocation de Vincent
Charlet permet de mettre en perspective la dynamique dans laquelle
Old Dirty Necks s'inscrit. On dit souvent que c'est un groupe du
valenciennois, mais en fait si on veut être précis, ils sont des
ambassadeurs de la scène denaisienne. Ils gravitent autour
d'associations comme ARN, d'événements comme le Haulfest, et
partagent régulièrement la scène avec des formations telles
Evermind, Mad Jacket, ou Cabardos & Charlet, ce qui fait dire à Frayek
qu'ils ont trouvé « une deuxième famille musicale ». De
véritables héritiers de Patrick Roy, ainsi rien d'étonnant de les
trouver dans la programmation de la brasserie BB de Hérin ce 17
septembre, la désormais reconnue « place to be », pour
la rencontre entre artistes et public sur la Porte du Hainaut. Pour
leurs prochaines dates, vous les trouverez le 24 septembre à
Escarmain, le 30 pour deux concerts à l'Imaginaire de Douchy les
mines et ensuite à la brasserie La Vilette à Saultain.
Ce réseau leur permet de se produire, et ils sont toujours à la recherche d'autres dates. C'est dans cette optique que Peg a rejoint la bande, en tant que « manageuse ». Une mission pas si facile que ça, en 2022 le rock alternatif peine encore à se produire. Djel décrit leur style : « on est plutôt riffs que gimmicks ». Pourtant leurs textes touchent au cœur par leur réalisme, « jamais on écrira une chanson d'amour qui finira bien », résume le chanteur. Ils s'inspirent des épreuves de la vie, le meilleur exemple serait « Danse alone », dédiée à la mère de la compagne de Frayek, décédée en 2009.