Sa pratique plastique se fait grâce à
un support en aluminium, plus résistant que celui qu'on utilise au
quotidien dans nos foyers, et qui fige par martelage et appui les
formes des matériaux. A Fresnes, c'est le site de l'ancienne gare
qui a retenu son attention, un des nombreux endroits conservés sur
la commune qui témoigne de l'époque des mines. D'ailleurs, ce lieu
lui a inspiré le nom de son exposition qui s'inscrit dans le
cyclo-tour : ça sera donc Gare-Debout.
Le deuxième axe de son travail
entrepris depuis cet été est basé sur les sons, « un élément
constitutif de mes expositions », peut-on lire sur son site
officiel. Ainsi elle est partie du QuARTier, jusque dans les rues de
Fresnes, pour terminer à Condé sur le site de Chabaud-Latour, à la
rencontre des habitants pour capter leurs témoignages. « Et
cette chronologie, ce voyage, sera respectée dans l'habillage sonore
que je suis en train de monter ». Catherine Zgorecki décrit
cette étape comme une sorte de reportage, « d'ordinaire il y a
travail sur les sons, ici ça s'apparente plus à du reportage, comme
une envie de coller au plus près des lieux ».