Vous en connaissez beaucoup des festivals qui ont eu à leur affiche Massilia Sound System et Napalm Death, Pierpoljak et Lenine Renaud, ou pour cette année Le Bruit des Pavés et Marcel et son Orchestre ? Mieux même, il n'y a pas beaucoup d'événements où vous pouvez passer d'une exposition à un concert, et dans la...
Cabaret de Curiosités : l'exposition Reviviscence revisite les créations du festival
Vous le savez, le Cabaret de Curiosités se tient du 12 au 15 mars au Phénix et chez ses partenaires. Mais l'événement sortira également de la scène pour une exposition qui durera jusqu'au 23 mars dans différents lieux de l'Université Polytechnique des Hauts de France. Organisée par des étudiants en master, c'est sous l'intitulé Reviviscence-Espaces Vivaces que cette exposition fait le lien avec les artistes qui se produisent durant le CdC en mettant leurs créations au cœur de travaux plastiques. Un ensemble pensé pour être vu avant, mais aussi pendant et après les représentations.

C'est au Phénix, en face au centre Ronzier, et juste à côté à la bibliothèque universitaire des Tertiales que se tient simultanément l'exposition Reviviscence. Trois lieux pour une vision : « exposer le processus de création, et voir ce qui se passe avant la scène », nous dit Valentine Carrez, une des porteuses du projet.
A travers différents workshops et rencontres, les 19 étudiantes et étudiants de deuxième année de Master études curatoriales ont ainsi pu échanger avec cinq compagnies ou artistes qui se produisent dans le cadre du Cabaret de Curiosités. En résultent des travaux plastiques où les propos et langages scéniques présentés sous l'intitulé du festival « Réparations » donneront un autre volume aux créations.
Les étudiants parlent de dispositifs, « avec des émotions, et de grands questionnements artistiques » selon Valentine, directement inspirés des créations de L'Échappée de Philémon Vanorlé, Barbie sur le récif de Nicolas Girard-Michelotti, Beste Cantate de Juliette Chevalier, Noue de Carine Goron, ainsi que Zones de Profondeurs par Kasper T. Toeplitz. Cinq œuvres pour autant de groupe de travail épaulés avec l'université par Henri Duhamel et Christian Hanquet, « ils ont amené un côté pro, et nous ont guidé dans les choix artistiques ».
Les artistes du CdC qui furent sollicités ont été « très disponibles, en présentiel ou par visio. Par exemple Kasper T. Toeplitz a rencontré plusieurs fois les groupes » précise Valentine. L'étudiante souligne aussi les forces de propositions qui sont venues épauler la démarche, « Philémon Vanorlé qui est lui même plasticien nous a considéré comme à son égal en nous parlant du thème de l'absurde».
Artistes et étudiants, réunis par le thème du Cabaret de Curiostés, Réparations : « quand quelque chose est cassé, on répond, ça va au mental. Il faut accepter le renouveau qui ouvre les possibilités », Valentine exprime ainsi le contexte de création et ses inspirations. Un point important de cette exposition est qu'elle peut être vue avant d'assister aux spectacles sans les connaître particulièrement, « et après pour prolonger l'expérience ».

Avec cette opération, l'UPHF s'inscrit une fois de plus dans la vie culturelle et son offre, surtout que le bâtiment Ronzier est juste en face du Phénix, « l'accès à la culture de l'autre côté de la rue ». Valentine dit avoir déjà côtoyé la scène nationale lors de ses années de lycée, et aime s'y retrouver dans sa médiathèque. Des traits d'unions qui trouvent leur sens dans la volonté derrière l'exposition, et d'ailleurs l'étudiante connaît le Cabaret de Curiosités et son rayonnement : « on boucle tout la tête dans le guidon mais on se doute qu'il y aura du monde, réponse au vernissage ». Ce dernier se tient le mercredi 13 mars à 17h30 à la B.U. des Tertiales avec une lecture de Kenneth Apocalypse, une dramaturgie de Nicolas Girard-Michelotti. L'exposition dans le hall du Phénix se termine le 15 mars, et le 23 pour les deux autres sites.
X.V.
Vous avez été des milliers à assister au Hainaut Belles Bretelles les 7, 8, et 9 juin à Hergnies, et tout autant à nous suivre sur les réseaux sociaux pour nos temps forts du festival. Du déluge de bonnes ondes, à la musique qui fut radieuse, le HBB a prouvé une fois de plus qu'il avait un climat propre à...
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